Régulation des mauvaises herbes

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Dans quelles situations les sursemis sont-il judicieux ?

En ce qui concerne fondamentalement la stratégie de régulation des mauvaises herbes ou le concept d'assainissement qui en découle, la pratique du «sursemis» trouve sa place comme suit:

  • Au niveau 1 (où la couverture végétale est dense et la proportion de bonnes graminées fourragères > 30 à 50 %): 
     Un sursemis n'est ici nécessaire que dans de rares cas, mais il peut également contribuer à prévenir une éventuelle détérioration d’une prairie ou d’un pâturage  fondamentalement sains, à titre de mesure préventive. 
    Dans les types de prairies où les graminées en touffes jouent un rôle dominant (prairies de Ray-grass d’Italie, prairies de Dactyle, prairies de Vulpin des prés), il est particulièrement recommandé de laisser ces peuplements se ressemer d’eux-mêmes régulièrement à titre de mesure préventive ciblée. Voici la procédure concrète: Fiche ADCF 8.6.3 Technique du foin à semence.
     
  • Au niveau 2 (où la couverture végétale est clairsemée, où il y a de bonnes graminées fourragères qui représentent environ un tiers du peuplement):
     C'est ici que s'applique principalement l’intervention «sursemis», en partie à titre préventif sur des peuplements encore intacts, en partie à titre de mesure directe sur des peuplements nécessitant déjà un assainissement. Souvent répété et combiné avec le pâturage de printemps ou l’alternance fauche - pâture, comme mesure d'accompagnement.
     
  • Au niveau 3 (où il n'y a pratiquement plus de graminées fourragères et/ou si la couverture végétale est fortement feutrée,  «Peuplement sans issue») :
    Ici, le sursemis n'est pas une mesure principale appropriée. Il faut procéder à un ► ressemis.


Autres situations dans lesquelles le sursemis est judicieux :

  • Lorsque des prairies, jusqu'alors en bon état, présentent des dégâts importants causés par l'hiver, les souris, les vers blancs ou les sangliers.
  • Lorsque, après l'utilisation d'herbicides sélectifs, les lacunes créées doivent être comblées avec de bonnes plantes fourragères :  respecter le délai d'attente indiqué dans le mode d'emploi en raison de l'inhibition de la germination.
  • Lorsque, dans un pâturage, il faut aider à «refermer le couvert végétal» après des conditions météorologiques défavorables et des dommages causés par le piétinement.
  • Lorsqu'une prairie artificielle ou permanente vieillissante et en voie de dégradation (proportion de bonnes graminées fourragères en baisse) doit être «améliorée» sans labour pour les années à venir ou transformée en prairie ou pâturage permanent. 
    Plus d’informations ► Fiche ADCF 9.5.1 Prairies temporaire - Conversion en prairies permanentes.
  • Lorsqu'une prairie artificielle nouvellement semée s’installe de manière trop irrégulière. 

Vous trouverez des informations supplémentaires dans...

► Fiche ADCF 8.5.1 Amélioration de la composition botanique des prairies

► Fiches ADCF 8.2.1 Le hersage et 8.3.1 Le roulage des prairies et pâturages

► Fiche ADCF 7.1.2 Campagnols - Réparation des prairies

► Fiche ADCF 7.2.1 Vers blancs - Réparation des prairies

 

AGFF- Informationsblatt U14 «Gräserfilz in Wiesen und Weiden»
 

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