Régulation des mauvaises herbes

Cela fonctionne mieux lorsque le sol est légèrement humide.

• Séneçon jacobée: s'arrache facilement avec ses racines, si possible avant la floraison. Ne pas jeter les plantes en fleurs sur le fumier ou le compost (les graines restent viables). 
  Détails ► Fiche ADCF 6.4.5 Les séneçons
   
• Vergerette annuelle (Invasive ► néophyte envahissante) : arracher avec les racines, avant la  floraison. Opération à répéter pendant plusieurs années. Jeter les plantes en fleurs à la poubelle.
  Détails ► Fiche ADCF 6.5.1 Vergerette annuelle
   
• Colchique d'automne: arracher ou déterrer la plante avec son bulbe, recommencer l'année suivante, très laborieux mais efficace. 
  Détails ► Fiche ADCF 6.4.6 Colchique d’automne
   
• Chardon des champs et autres espèces de chardons: cette méthode n'est efficace que si elle est appliquée au bon moment.
  Détails ► paturaALPINA.
   
• Séneçon des Alpes: arracher verticalement possible jusqu'à peu avant la floraison, très laborieux, éliminer les végétaux (toxiques). 
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Plus efficace lorsque le sol est légèrement humide.

• Rumex à feuilles obtuses: bonne efficacité, mais effort important (temps, force), arracher à au moins 15 cm de profondeur, éliminer les végétaux. 
  Dans le cas du Rumex des Alpes, l'arrachage est pratiquement impossible en raison de la position horizontale du rhizome. 
   
• Séneçon aquatique: arracher avec les racines avant la floraison, éliminer les déchets de coupe. 
  Détails: ► Fiche ADCF 6.4.5 Les séneçons
   
• Chardon des champs et autres espèces de chardons: à l'aide d'une pioche large (houe) au stade rosette, puis plus tard avec une «bêche à rumex» par exemple, il est possible d'éliminer une grande partie des racines. Cette méthode demande beaucoup de temps et n'est recommandée que pour les petites surfaces. 
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• Vérâtre commun: détails ► paturaALPINA.

Cette mesure vise à empêcher la plante indésirable de produire des graines et/ou à épuiser ses réserves nutritives afin qu'elle finisse par mourir.

• Fougère aigle et Fougère mâle: faucher les fougères avant que les frondes (feuilles) ne soient complètement déployées, une première fois en juin, puis 1 à 2 fois en été. La procédure doit être répétée pendant 2 à 4 ans (travail fastidieux!). Cette méthode n'est efficace qu'en altitude, car la période de végétation y est trop courte pour permettre le stockage de substances dans le rhizome. Une seule coupe en automne ne sert à rien.
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• Vérâtre commun: couper à une hauteur de pousse de 20 à 30 cm, répéter l'opération en cas de repousse la même année, bons résultats si la procédure est poursuivie pendant 3 à 6 ans (travail fastidieux!). 
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• Rumex des Alpes: plusieurs coupes par an et répétées les années suivantes, toujours très tôt, avant la formation des tiges, affaiblissent le rumex et donnent une bonne chance au sursemis simultané avec des graminées appropriées. 
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• Colchique d'automne: couper les feuilles au début de l'été, éliminer les déchets de coupe (toxiques), résultat moyen. 
  Détails ► Fiche ADCF 6.4.6 Colchique d’automne
   
• Rhinanthe velu: une coupe précoce avant le début de la floraison empêche la dissémination des graines et donc la multiplication de cette plante annuelle. Répéter l'opération tous les 3 à 5 ans. 
  Attention: règles d'utilisation sur les surfaces dédiées à la biodiversité et à la protection de la nature.
   
• Renoncule à feuilles d'aconit: faucher au début de la floraison et éliminer les déchets de coupe, répéter l'opération. Les réserves du rhizome s'épuisent, la plante dépérît. 
   
• Rumex à feuilles obtuses: couper les tiges florales à temps à la faux empêche seulement la dissémination des graines, mais n'a aucun effet sur la repousse à partir de la racine.
   
• Plantes épineuses telles que les Ronces, ainsi que certaines plantes arborescentes à croissance rapide et des arbustes tels que Aulne vert ou des placettes d'arbustes nains: couper à l'aide d'outils appropriés et enlever, de préférence en automne afin de préserver la faune. En terrain nu sursemis avec des graminées adaptées.
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Le pâturage au début du printemps n'est pas seulement une mesure préventive contre une prolifération potentielle des mauvaises herbes, mais aussi une mesure d'assainissement ciblée et directe contre de nombreuses plantes problématiques déjà installées dans le peuplement.

Cette intervention est souvent complétée avec succès par un ou plusieurs: sursemis.

Le piétinement des animaux lors d’un pâturage printanier agit contre : 

• les mauvaises herbes ou les herbes de moindre valeur telles que : Colchique d'automne, Renoncule âcre, Cerfeuil des prés (Anthrisque), Grande berce, Cerfeuil des montagnes (Chérophylle cilié), Herbe aux goutteux (Aegopode podagraire), Renoncule rampante, Alchémille vulgaire, Renouée bistorte, Géranium des bois et autres.
• Plantes comblant les espaces vides telles que: Pissenlit des prés, Pâturin commun, Sétaire glauque, et autres.

Les chèvres et certaines races de moutons (par exemple les moutons d'Engadine) broutent et écorcent les Aulnes verts, les endommageant ainsi durablement. Nécessaire ⇒ forte pression de pâturage sur de petites surfaces, clôturer, beaucoup d'efforts. 
Détails sur cette technique spéciale paturaALPINA.

L'expérience montre que les chèvres mangent les fleurs du Séneçon des Alpes, ce qui affaiblit visiblement cette mauvaise herbe.